La Torah est appellée « Oz », ce qui signifie « Force », « Puissance » en hébreu.
עז
C’est bien joli tout ça. Mais le problème, c’est qu’à la fin de l’histoire, on découvre que le Magicien d’Oz n’est en fait qu’un imposteur, un simple homme sans pouvoir qui utilise des artifices pour paraître impressionnant.
L’histoire du Magicien d’Oz est un parcours initiatique : le Divin (c’est-à-dire la Force, non pas celle du côté obscur, mais la Vie, la Vérité, l’Amour infini…) se trouve non pas à l’extérieur, chez ce qui paraît puissant, mais en chacun de nous. C’est ce que chaque personnage principal apprendra.
La Parole Divine, est une petite voix, la voix d’une jeune fille, comme celle de Dorothée Gale, l’héroine du Magicien d’Oz.
La racine « Gal » (Guimel + Lamed) correspond au Dévoilement (« Guilouy »).
גל
En 1928, les bibliothèques publiques américaines censurent le Magicien d’Oz sous prétexte qu’il « dépeint des personnages de femmes fortes dans des rôles de leader ». Cette petite voix intérieure, la voix de la Shekhina, est en nous depuis toujours ; cependant, elle demande de l’action, de l’audace, d’aller à contre-courant afin de dévoiler la dimension féminine du Divin qui est en exil, persécutée.
#ELLE
Le « Magicien d’Oz », le faux dieu de la Torah de l’exil est menaçant, jaloux, orgueilleux, égocentrique. Il cherche à rendre les gens esclaves de ses commandements. Il ordonne d’envahir, de tuer… Pourquoi ?
Car Dieu fuit les honneurs, il est tellement humble qu’il se recouvre d’un voile et apparaît sous les masques d’un troll du désert, d’un véritable monstre jaloux et manipulateur, pas si gentil que ça en fait avec son peuple, une sorte de parrain de la mafia, un Godfather.
Dieu se recouvre d’un masque diabolique encourageant non pas au monothéisme, mais à la monolâtrie. Ce personnage-là, Dieu nous demande de le combattre. Oui, le travail de chacun(e) d’entre nous dans ce monde est de raffiner, purifier Dieu. L’homme ne doit pas prier mais agir : c’est Dieu qui prie l’homme, d’agir.
À l’origine, YHVH est un dieu du Sud : il vient de Midian, du Sinai oriental, d’Edom, du nord de l’Arabie.
« L’Éternel est apparu du haut du Sinaï, a brillé sur le Séir, pour eux ! S’est révélé sur le mont Pharan… » (Deutéronome 33:2)
« Éternel ! Quand tu sortis de Séir, quand tu t’avanças de la région d’Edom, la terre frissonna, les cieux se fondirent, les nuages se fondirent en eau. » (Juges 5:4)
« L’Éternel s’avance du Têmân ; le Saint, du mont Parân, Sélah ! Sa splendeur se répand sur les cieux, et sa gloire remplit la terre. » (‘Habakouk 3:3)
YHVH est un dieu des tempêtes, de l’orage, un dieu des pays arides. C’est un dieu guerrier, tribal.
Il vient d’un région d’où venaient de nombreuses caravanes de commerçants.
YHVH vient aussi du pays des Shasous.
Il vient d’un lieu où de nombreux groupes étaient en conflit avec les autorités égyptiennes avant de s’en émanciper à la fin de l’âge du bronze, période à laquelle apparaît YHVH.
Les Cananéens, ancêtres des Juifs, adoraient le dieu EL, un dieu céleste et bienveillant, que l’on peut représenter par un vieux sage barbu. Ils adoraient aussi Baal, puis, progressivement, adoptèrent le culte de YHVH qui remplaça celui de Baal, devenu ennemi car trop similaire à YHVH.
#NomDeuxDieux
Voici un dessin retrouvè à Kuntillet Ajrud dans le nord-est du Sinaï et fait il y a environ 3000 ans. Il représente selon les inscriptions YHVH, Baal et Asherah.
Ces gens n’étaient pas doués en dessin. Quelle horreur. On peut aisément comprendre l’interdiction biblique de toute représentation de YHVH.
#DesSinaï
YHVH n’est pas à l’origine le Dieu universellement bon selon l’image véhiculée par les grandes religions monothéistes.
Pour éviter de s’entretuer, les partisans de ces religions doivent prendre conscience que leurs livres ne sont que des fables, des mythes.
Les Juifs devraient donc prendre conscience qu’ils connaissent YHVH grâce aux Arabes.
Les Chrétiens devraient prendre conscience qu’ils connaissent le concept de Messie grâce aux Juifs.
Les Musulmans, eux, devraient prendre conscience qu’ils connaissent Mahomet grâce aux Chrétiens. Le Coran est une fable écrite bien après la mort de quelqu’un qui décrit comme prophète-guerrier, mais qui était avant tout une sorte de prêtre chrétien, un Nazaréen.
Pendant des siècles, les antisémites ont accusé les Juifs d’être « satanistes ». Mais les Juifs sont en fait les plus persécutés dans cette histoire, à la fois par les forces d’en bas et les forces d’en haut.
« Israel » désigne celui qui « Combat avec Dieu » :
« Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israel car tu as combattu contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort » (Genèse 32:29)
La Torah est appelée Oz. Car la vérité peut faire mal. Car la véritable Torah s’acquiert en combattant les forces d’oppression, notamment cette ordure de YHVH.
On doit sortir d’Égypte, du monde de l’illusion, pour aller en Is Real.
L’Homme est ses mythes.
#EstVrai #Ivri
« Il y eut le soir et le matin » : tout commence dans l’obscurité, et le travail de chaque homme et de chaque femme est de transformer cette obscurité en Lumière, transformer YHVH, le dieu brutal venu du désert en Dieu Universel.
Rudra devenu Shiva est un autre exemple de ce travail de l’homme qui consiste à purifier, raffiner sa vision du Divin.
Dieu est à l’origine de tout le mal de ce monde qu’il a créé par le Tsimtsoum, en se retirant, ce qui est, quand on y pense, la chose la plus horrible qui puisse exister.
« Au commencement Dieu créa le Ciel et la Terre. » (Genèse 1:1)
בראשית ברא אלהים את השמים ואת הארץ
Guematria ordinale du verset = 329
= guematria de « Demiurgos » (« Démiurge », le « Créateur de l’Univers »)
דמיורגוס
Dieu est humble. Il ne veut pas étre idolâtré. Il est tellement humble qu’il se déguise en YHVH : en magicien d’Oz, en troll du désert, en diable, en parrain de la mafia, et même en âne.
On dit que Machia’h viendra « sur un âne ». L’âne fait référence à la matière (« ‘Homer » en hébreu, même racine que « ‘Hamor », l’Âne), matière qui doit être raffinée par chacun(e), en dévoilant le spirituel dans le monde matériel…
YHVH est un dieu de l’orage et qui dit orage dit nuage. Selon le Talmud (Sanhedrin 98a), Machia’h viendra soit sur un Âne, soit sur un « Anane » (« Nuage »).
Selon d’anciens récits, les Juifs adoraient un âne en secret dans le Temple. Par exemple :
« Car Apion a osé dire que dans ce sanctuaire, les
Juifs avaient érigé la tête d’un âne (asini caput) et
rendaient un culte à cet animal, le considérant digne du plus grand culte. Il affirme que cela fut révélé lorsqu’Antiochos Épiphane pilla le temple et
découvrit cette tête, faite d’or et valant une somme
considérable d argent. » (Flavius Josèphe, Contre Apion)
Nous ne savons pas si cela était vrai, il y avait déjà beaucoup d’antisémites à l’époque qui auraient pu colporter ce genre de ragots.
Mais il y a du vrai dans cela. Après tout, Dieu se cache dans la matière…
#Yahoo #Search
Dans l’Égypte antique, l’âne représentait le dieu Seth, dieu des étrangers, du désert, des tempêtes, sanguinaire et violent. Vu les récits de la sortie d’Égypte, il est compréhensible qu’ils l’assimilaient au dieu des Hébreux.
Seth était le dieu des Hyksôs, dont l’histoire a sûrement inspiré certains récits et personnages bibliques.
#JediVsSith
Seth est assimilé à Typhon, Cronos, à Satan mais aussi à Saturne (« Shabtaï » en hébreu), planète que l’on associait aux Juifs. Plutarque et Tacite écrivent que Typhon fonda Jérusalem et la Judée. Le faux messie Shabtaï Tsevi a eu du succès car selon plusieurs traditions le Machia’h serait lié à Saturne (cf. livre de Moshe Idel, Saturn’s Jews: On the Witches’ Sabbat and Sabbateanism ). C’est une planète liée aux choses cachées. Au Moyen-Àge, on accusait les « sorcières » d’aller au « sabbat »…
#OZzy #BlackSabbath
Le nom de Dieu YHVH était prononcé « Yao » (ΙΑΩ) par les Grecs et cela rappelait le cri de l’âne. De plus, « Yao » signifiait « Âne » en égyptien.
L’âne porte une croix sur son dos.
L’âne figure aussi sur la première représentation connue du faux messie Jésus (le graffiti d’Alexamenos). À noter que le mot « Ass » en anglais signifie à la fois « Âne » et « Fesses ». Voilà ton dieu, crétin !
#AssHoly
YHVH, c’est « Y’avait » : le verbe Avoir conjugué au passé.
Qui est Dieu ? Ce n’est pas « Y’avait » c’est avant tout « Ehyeh » : « Je serai ».
#SecretDuVerbe
« Moïse dit à Dieu : Or, je vais trouver les enfants d’Israël et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous… S’ils me disent : Quel est son nom ? Que leur dirai-je ?
Dieu répondit à Moïse: Je serai qui je serai ! (EHYEH ASHER EYHEH) » (Exode 3:13-14)
Dieu sera ce qu’il sera. Il est en nous. À nous de révéler le verbe Être. Dieu est en nous et sera ce que nous en ferons.
Ose !
#Abracadabra