Les premières attestations des anciens systèmes d’écritures de l’Inde que sont le brahmi et le kharosthi sont les édits de l’empereur Ashoka au IIIe siècle avant l’ère commune.
Les édits d’Ashoka sont un ensemble de 33 inscriptions gravées sur des piliers, sur des rochers et dans des grottes. Les textes ont été dictés par l’empereur Ashoka et dispersés dans tout le sous-continent indien pendant son règne sur l’Empire Maurya de -269 à -232. Ces inscriptions sont les plus anciens documents historiques d’Inde que l’on ait pu déchiffrer ainsi que les premiers à mentionner le bouddhisme.
Les écrits retrouvés dans la partie est de l’Inde sont écrits en maghadi à l’aide de l’alphabet brahmi.
Les inscriptions occidentales sont, elles, rédigées dans une langue proche du sanskrit en alphabet kharosthi.
Enfin, un édit unique retrouvé à Kandahar en Afghanistan est écrit en grec et en araméen.
Ashoka a régné sur un empire qui s’étendait de l’Afghanistan actuel jusqu’au Bangladesh, après avoir fait la guerre à l’Etat de Kalinga, sur la côte orientale de l’Inde. Mais suite aux atrocités commises, il s’est converti au bouddhisme et à la non-violence. Se faisant appeler « l’ami des dieux », il propage sa morale, basée sur la bienveillance envers tous les êtres vivants, aux quatre coins de l’empire dans des édits gravés sur pierre.
Extrait d’une inscription d’Ashoka :
« Huit ans après son sacre le roi ami des dieux au regard amical a conquis le Kalinga. Cent cinquante mille personnes ont été déportées ; cent mille y ont été tuées ; plusieurs fois ce nombre ont péri. Ensuite, maintenant que Kalinga est pris, ardents sont l’exercice de la Loi, l’amour de la Loi, l’enseignement de la Loi chez l’ami des dieux. Le regret tient l’ami des dieux depuis qu’il a conquis Kalinga. En effet, la conquête d’un pays indépendant, c’est alors le meurtre, la mort ou la captivité pour les gens : pensée que ressent fortement l’ami des dieux et qui lui pèse. »
« Ashoka » (अशोक) signifie « Absence de souci, de souffrance ».
Ashoka
אשוקה
Guematria = 412
= guematria de « Beit » (« Maison »)
בית
#OnRentreALaMaison
Le monde ne connaîtra plus de souffrances quand tout le monde sera rentré à la Maison.
Lors de la Délivrance Finale, les mythes ne seront plus utilisés à des buts politiques, à des buts de conquêtes. Il n’y aura plus de frontières. Tout le monde pourra vivre là où est son coeur. Tel est l’enseignement que nous pouvons retenir des Écrits d’Ashoka.
Le bouddhisme, à partir d’Ashoka, a eu une influence jusqu’au Moyen-Orient, que l’on retrouve par exemple dans le monachisme des Esséniens. De même, une écriture sémitique, l’araméen, a eu une influence sur les systèmes d’écritures asiatiques, via le brahmi qui s’est répandu contrairement au kharosthi. Le Brahmi est l’ancêtre de la plupart des écritures de l’Inde, du Bangladesh, du Népal, du Bhoutan, de l’Asie du sud-est et de Chine.
Les textes bouddhistes du Gandhara, écrits en kharosthi, ont été retrouvés près de la ville de Hadda en Afghanistan. Datés du premier siècle, ils constituent, eux, les manuscrits bouddhistes les plus anciens.
L’analyse de l’alphabet kharosthi montre une relation nette avec l’alphabet araméen, auquel on a ajouté des symboles supplémentaires pour noter les phonèmes des langues indiennes. Il s’écrivait au début de droite à gauche, comme cela semble être le cas de l’antique Écriture de l’Indus encore indéchiffrée.
« Kharosthi » semble être un dérivé du mot hébreu « ‘Haroshèt » (« Gravure »), de la racine « ‘Harash » (« Graver »). En grec ancien : Charasso (χαρασσω).
חרושת
חרש
L’alphabet brahmi, lui aussi influencé par l’araméen mais moins que le kharosthi, apparut environ à la même époque en Inde du nord, sous le contrôle de l’empire perse des Achéménides.
« Brahmi » signifie « Qui vient de Brahman (l’Âme Universelle, le Grand Tout, l’Absolu) ».
ברהמי
Guematria = 257
Premier mot de la Bible ayant 257 pour guematria : « VaYomèr » (« Il a dit »)
ויאמר
« Dieu dit: Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » (Genèse 1:3)
וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים יְהִי אוֹר וַיְהִי אוֹר
« Quant aux fils des concubines qu’avait eues Abraham, il leur fit des présents; et tandis qu’il vivait encore, il les relégua loin d’Isaac, son fils, vers l’orient, dans le pays de Kédem. » (Genèse 25:6)
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