Durant l’hiver spirituel qu’est l’exil, l’homme est comme mort. Son cœur bat très faiblement. Il est dans le ventre de la matrice, ne voit pas la Lumière.
Pendant l’exil, nous sommes en état d’hibernation, à l’image de la marmotte, animal dont il est temps de révéler le Secret.
« Marmitah » (« Marmotte » en hébreu)
מרמיטה
Guematria ordinale = 70
= guematria de « Sod » (« Secret »)
סוד
#NOmbre
Le Jour de la Marmotte, également connu sous le nom de Groundhog Day en anglais, est une fête populaire en Amérique du Nord célébrée lors de la Chandeleur, le 2 février. Elle a pour origine les fêtes des « animaux dormeurs » en Europe. Selon cette coutume, on observe attentivement l’entrée du terrier d’une marmotte. Si celle-ci sort sans apercevoir son ombre à cause d’un temps nuageux, cela signifie que l’hiver se terminera bientôt. En revanche, si elle aperçoit son ombre par une journée lumineuse et claire, elle sera effrayée et se réfugiera à nouveau dans son trou, prolongeant ainsi l’hiver de six semaines supplémentaires.
Le film Un jour sans fin (Groundhog Day) se passe le Jour de la Marmotte. Le héros du film, Phil Connors, un présentateur météo aux mauvais traits de caractère, est obligé de revivre cette journée encore et encore jusqu’à ce qu’il profite de la situation pour devenir une meilleure personne et rendre les gens heureux, ce qui lui permettra de s’unir avec la Shekhina, la dimension féminine du Divin.
Le moment-clé de ce film est celui où le client d’un café apprend qu’il s’appelle Phil, comme la marmotte. Il lui dit en rigolant : « Toi aussi, tu as peur de ton ombre ? ».
Qu’est-ce que l’ombre ? C’est notre inconscient, la partie de nous-même qui est souvent cachée. Si elle est ignorée, nous la projetons :
« Les personnes que nous rencontrons au cours de notre vie sont pour nous des miroirs : le mal que nous voyons en eux est un reflet du mal qui nous habite. » (Baal Shem Tov)
Chacun(e) doit à la rencontre de son ombre, rendre l’inconscient Un-conscient. Lorsque nous n’avons plus peur de notre ombre, nous indiquons que l’hiver est fini : place au printemps, à la renaissance, au Salut.
« Mar », qui signifie « Maître » en araméen, est l’un des noms du Machia’h. Quand Rabbi Yehoshoua Ben Levi le rencontre à la porte de Rome, il lui demande :
« Eimat Ati Mar ? » (« Quand viendras-tu Maître ? », cf. Talmud Sanhedrin 98a)
מר
« Motte » veut dire « Mort » en hébreu, comme dans le nom de la parasha « A’harei Mot » (« Après la Mort »), lue au printemps.
מות
La « Mar-Motte » signifie donc celui/celle qui est « Maître sur la Mort ».
מר מות
#SecretDeLaMarmotte