Les Sept Lois de Noé (« Sheva Mitsvot Bnei Noa’h », « Sept Lois des Enfants de Noé »), aussi appelées Lois Noa’hides, sont une liste de 7 commandements supposés donnés par Dieu à Noé et destinés à l’Humanité.
En réalité, c’est une supercherie, une arnaque.
Liste des Sept Lois de Noé : 1) Obligation d’établir des tribunaux ; 2) Interdiction de blasphémer ; 3) Interdiction de l’idolâtrie ; 4) Interdiction des unions interdites ; 5) Interdiction du meurtre ; 6) Interdiction du vol ; 7) Interdiction de manger le membre d’un animal vivant.
Voilà ce qu’écrit Maïmonide, le Rambam, à propos de l’application des Sept Lois de Noé par les Non-juifs :
« Celui qui accepté les Sept Commandements et veille à les pratiquer fait partie des Justes d’entre les nations, et il a part au monde futur. Ceci à condition qu’il les accepte et les pratique parce que Dieu les a ordonnés dans la Loi, et qu’Il nous a fait savoir par la bouche de Moïse notre Maître que les Fils de Noé y étaient astreints de tout temps.
Mais s’il les pratique par choix philosophique, ce n’est pas un ‘étranger résident’, il n’est pas un Juste parmi les nations ni même un de leurs Sages. » (Mishne Torah, Shoftim, Rois 8-11)
C’est du grand n’importe quoi comme c’est souvent le cas dans les écrits du Rambam, qui est pourtant une référence. Notons que des rabbins comme Rabbi Yossef Caro ont ensuite exprimé leur désaccord sur ce point. En ne reconnaissant pas le caractère mythologique des évènements bibliques comme la Révélation du Sinaï, le Déluge, etc. le Rambam reste enfermé dans l’illusion, dans la Matrice.
Baruch Spinoza, que les « anti-c’est mythe » ont excommunié, utilise justement cette citation du Rambam pour dévoiler l’hypocrisie d’une lecture à la lettre des textes de la Torah. Pour cet homme à l’image de Dieu, le Salut de l’Humanité et la Dimension Messianique n’ont absolument rien à voir avec l’acceptation de la véracité du récit biblique :
« Si donc quelqu’un se met à lire l’Écriture et ajoute foi à tous ses récits sans faire attention à la doctrine qui en découle et sans s’appliquer à devenir meilleur, c’est exactement comme s’il lisait l’Alcoran, ou des poèmes dramatiques, ou du moins ces histoires ordinaires que tout le monde lit avec distraction ; tandis qu’au contraire celui qui ne connaît l’Écriture en aucune façon, mais dont l’âme est pleine de croyances salutaires et la conduite réglée par la raison, celui-là, dis-je, est véritablement heureux, et l’esprit du Machia’h est en lui. » (Traité théologico-politique ch.5).
Non, la Délivrance Finale ne dépend pas de l’acceptation par les Nations des 7 Lois de Noé.
Chaque peuple a son particularisme, son histoire, sa mythologie. Et en aucun cas une personne ne devrait être commandée de croire en la véracité de mythes d’un peuple particulier : l’Homme est ses mythes.
Beaucoup parmi les hypocrites qui font la promotion des Lois Noa’hides se cachent derrière un faux paravent universaliste, mais sont proches du Mouvement pour le Troisième Temple et de divers mouvements nationalistes-religieux, suprémacistes (comme Meïr Kahane qui fut l’un des premiers à organiser des rassemblements noa’hides) et souhaitant l’établissement d’une théocratie en Israel. À Dieu ne plaise. Divinité rime avec Liberté. Un jour viendra où la Dimension Messianique se sera dévoilée en chacun d’entre nous. Plus personne ne suivra de commandements. Nous serons le Temple. Nous incarnerons la Torah : nous serons livres, nous serons libres. Nous serons tous ivres du vin de la Nouvelle Torah, de la Présence de Dieu en nous.
« Israel VeHaGoyim » (« Israel et les Nations »)
ישראל והגוים
Guematria = 611
= guematria de « Torah »
תורה
#NouvelleTorah
« Sheva Mitsvot Bnei Noa’h » (« Sept Lois de Noé »)
שבע מצוות בני נח
Guematria = 1034
= guematria du mot « Tirkovot » (« Composants ») : qui entrent dans la composition d’un Tout.
תרכובות
Un seul mot de la Bible a 1034 pour guematria, le mot « OuBeToratekha » (« Et dans ton commandement / dans ta Torah ») :
« Ils y entrèrent (en Terre Promise), ils en prirent possession ; mais ils n’écoutèrent point ta voix, ils ne suivirent point ta Torah, refusant de faire tout ce que tu leur avais prescrit ; alors tu suscitas contre eux toute cette calamité. » (Jérémie 32:23)
ובתורתך
Les Rashei Tevot (initiales) de « Sheva Mitsvot Bnei Noa’h » forment le mot « Shem Ben » : le « Nom du Fils ».
שם בן
« Ben », le « Fils » représente partsouf Zeir Anpin, le « Petit Visage », qui correspond au monde de Yetsira (Formation), au Vav de YHVH, aux 6 sefirot liées aux Midot (traits de caractère).
בן
Les initiales de « Sheva Mitsvot Bnei Noa’h » forment également le mot « Shem Ban » : le « Nom Ban » qui correspond à la guematria pleine de YHVH et à la sefira Malkhout, la Fille.
יוד הה וו הה
Zeir Anpin + Malkhout = 7
« Au nom du Fils. Et de la Paire. Amen. »
Le Sept, comme les 7 jours de la création, représente l’harmonie, la plénitude. Sept, c’est le chiffre du Couple / de la Coupe / de la Malkhout : le Royaume de Dieu sur Terre.
Quand nous sortirons de la Matrice, les 7 Lois de Noé disparaîtront pour laisser la place aux « Sept Lois de Néo ». Néo, c’est le Nouvel Homme / la Nouvelle Femme, insoumis(e) aux commandements.
« Bi » veut dire « En moi » en hébreu.
בי
Bi Un.
Intègre le Un. Fais le Bien. Sors du mythe de Noé. Sors de la matrice, du monde binaire.
Be Un. Sois Un.
L’Homme / la Femme libre n’a pas besoin de recevoir des ordres pour faire le bien car le Divin est en lui/elle.
#ShevaMitsvotBneiNeo #OverTheRainbow