Située au carrefour de plusieurs civilisations, la ville de Sarajevo a une longue histoire de diversité religieuse et culturelle.
Le nom de la ville vient d’ailleurs du persan (via le turc) « Saray » qui signifie « Palais », « Grande maison » ou « Cour » et qui a donné le mot « Caravansérail ».
Un caravansérail est une vaste cour entourée de bâtiments où les caravanes, notamment de marchands, font halte. C’est un lieu très animé, fréquenté par des gens de toute provenance.
À Sarajevo, le célèbre caravansérail Morića Han, construit en 1551, a été conservé jusqu’à ce jour.
Sarajevo est appellée « la Jerusalem de l’Europe ». Sarajevo et Jerusalem ont en commun d’être des carrefours, mais aussi des lieux marqués par les conflits.
Sarajevo fut le théâtre de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914, point de bascule du XXe siècle.
Durant la guerre de Bosnie-Herzégovine dans les années 1990, Sarajevo fut longuement assiégée par l’armée serbe. L’allée principale de la ville avait été renommée « Sniper Alley », « Allée des snipers ».
Habitée depuis le Néolithique, la région de Sarajevo est particulièrement riche en silex.
Il va y avoir des étincelles !
Sarajevo
סרייבו
Guematria = 288
#Étincelles #Tri #Tir #Poudrière #Balkans #CessezLeFeu
Selon les enseignements du Ari Zal, la « Brisure des Vases » produisit la chute de 288 « étincelles » (« niztotzot »), concept important en kabbalah. Ces étincelles de sainteté sont présentes dans l’ensemble du monde matériel, le « caravanserail ». Mélangées aux « écorces » (« klipot »), elles doivent être triées puis réélevées par nos actions. Il faut trier. Il faut tirer.
Pour réélever les étincelles de sainteté, il faut se battre, être un guerrier, un « sniper », un « chasseur ».
Lorsqu’Essav, le frère de Yaakov, partait à la chasse, il partait en fait à la « chasse aux étincelles ».
Telle est la différence entre le « bon chasseur » (qui tire sur les klipot, sur l’âme animale) et le « mauvais chasseur » (qui ôte la vie).
À l’image du bon côté d’Essav, nous devons être des hommes de terrain, d’action ; et non des petits « fils à sa maman » étudiant toute la journée comme Yaakov.
L’élévation des 288 étincelles, c’est la guerre. C’est Sarajevo !